Escalade

Leçons apprises

Programme pilote d’intrapreneuriat

Grâce au financement de la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES), VFC a créé le programme d’intrapreneuriat pour l’Alberta, un concept novateur d’apprentissage intégré au travail offrant aux étudiants la chance d’effectuer bénévolement un stage d’observation au sein d’une PME tout en réalisant un projet à court terme.

 
120
étudiants ont participé au programme pilote
 
19
employeurs partenaires
66
% des participants s’identifient comme faisant partie d’une minorité visible

Ce programme n’a pas atteint les objectifs prévus.

Pendant six mois, nous avons testé, expérimenté et apporté des améliorations pour assurer le succès du programme. Au fur et à mesure que des défis se présentaient, nous les avons surmontés en tenant des groupes de discussion, en lançant des sondages incitatifs, en mettant en œuvre des tests de conception utilisateur et en redéfinissant les stratégies de sensibilisation. Le fait de préciser qu'il s'agissait d'un programme de bénévolat nous a permis de nous concentrer sur les partenariats avec les organisations communautaires, les incubateurs et les chambres de commerce. Les établissements d'enseignement postsecondaire de la province ont réagi positivement, mais nous avons entendu les préoccupations des PME qui craignaient que la responsabilité supplémentaire de la gestion de bénévoles ne l'emporte sur les avantages des solutions commerciales potentielles fournies par les participants.

L'application, à un programme centré sur les heures de bénévolat des étudiants, de notre modèle existant d'apprentissage intégré au travail au sein de PME à but lucratif n'était pas une méthode viable. Le cadre existant n'a pas trouvé écho auprès de ces deux groupes. Les programmes d'apprentissage intégré au travail par des bénévoles ne sont pas notre domaine d'expertise. Nos programmes WIL et I-WIL offrent des incitatifs bien précis à tous les participants. Le bénévolat peut être un incitatif pour certains. Cependant, nous avons constaté que les étudiants et les dirigeants devaient relever le défi d’accorder la priorité à cet engagement. Nous croyons que ce modèle pourrait avoir sa place dans le secteur de l’impact social et des organismes à but non lucratif.

Bien que nous n'ayons pas atteint nos objectifs, nous tiendrons compte des précieuses leçons que nous avons apprises pour la conception de futurs programmes, et nous pensons qu'en les partageant avec les organisations intéressées, nous pourrons continuer à enrichir le corpus de connaissances sur l'apprentissage intégré au travail.

Voici les leçons dont nous tiendrons compte pour la conception de futurs programmes :

  • Les étudiants réalisant des projets se sentiront probablement plus motivés si ceux-ci bénéficient au secteur non lucratif ou caritatif.
  • 30 % des participants s’étant inscrits au programme étaient des étudiants étrangers (nos autres programmes s’adressant aux étudiants ne sont pas offerts aux étudiants étrangers pour des raisons de financement). De ce fait, il existe un manque de programmation pour les expériences de travail incitatives pour les étudiants étrangers.
  • Les étudiants apprécient la possibilité de réseauter avec les employeurs dans le cadre d’un travail.
  • Les étudiants apprécient l’expérience d’apprendre à travailler à distance.
  • Les étudiants trouvent que l’expérience leur a permis de tester et d’améliorer leurs compétences en communication.
Capacité organisationnelle